SpiKTri
Street Art Universe | Ferrals-les-Corbières
Comme dans son rêve
Florent Hamel est SpiKTri, le créateur de plusieurs mondes coexistant au sein d’un seul et même royaume. Son amour de toujours en est l’Impératrice, veillant au grain lors de ses différentes odyssées. À dos de cheval métallique, il explore le temps des souvenirs et les confins de l’espace intergalactique pour lever le voile sur les plus grands mystères des sciences quantiques. Mais aussi pour interroger notre rapport aux autres, à notre environnement, ainsi que notre conception de l’avenir et ses multiples dimensions.
Dans le village de Ferrals-les-Corbières, une ancienne cave viticole de 14 000 m² est devenue, il y a quelques années, le théâtre de toutes les retrouvailles : avec soi, avec l’inconnu, avec les enseignements du passé et ceux que notre futur ne nous a pas encore dévoilés. Bienvenue dans le SpiKTri Street Art Universe, un lieu où l’on devine dès l’entrée que quelque chose est sur le point d’arriver. Un espace-temps vivant qu’on laisse nous avaler goulûment sans lutter.
Et pour cause, toute tentative d’auto-défense est vaine dès lors que l’on considère l’intention d’Einstein pour ce qu’elle est, et non pour ce que l’on aimerait qu’elle soit. Ici, ce sont les œuvres de Florent Hamel et de sa troupe qui vous scrutent à la loupe, non l’inverse. C’est sur ce point que se joue l’intrigue de l’exposition, ainsi que toute sa force évocatrice. Et ce, que l’on décide de suivre les flèches jusqu’à la dernière salle, ou que l’on choisisse d’entrer dans l’une ou l’autre sans que la logique n’ait son mot à dire.
Spiktri street art universe
Ici, c’est une vie pour des autres
Celle de Florent Hamel pour celles des visiteurs. Celle du visiteur pour la sienne et celle de sa famille. Celle de tout objet délaissé pour celle d’un autre transformé, dont on n’omettra plus ni l’existence, ni la valeur. “Je suis SpiKTri, et je suis le Doc Spectre, en référence au personnage de ma BD”, explique Florent. “Je suis un ART, un Agent Résurrecteur Transformeur: je récupère des déchets, puis je les transforme en de nouvelles espèces, à l’inverse de notre civilisation qui en détruit tellement.”
Ne vous y trompez pas : chaque mot a un sens. Et chaque sens, de très nombreuses directions, que Florent Hamel a pris le parti de prendre sans en oublier une seule. “Je n’ai pas décidé d’exercer ce métier pour payer les factures. Ce n’est pas un métier, c’est une passion. En fait, j’ai commencé à dessiner pour m’amuser, et j’ai fini par vivre mon rêve de gosse et à le faire vivre aux autres. Beaucoup de gens qui viennent ici me disent, après leur visite, qu’ils ont eu l’impression de se retrouver dans un rêve d’enfant.”
Réalisation audiovisuelle
Rogers Prod
Et si on commençait par vous ?
Je m’appelle Stéphane Sauval. J’ai fait ma vie dans l’audiovisuel français. J’ai créé ROGERS PROD pour réaliser des contenus audiovisuels qui donnent du sens à la communication de votre entreprise, en animant votre offre commerciale de manière créative, pertinente et stratégique. Films, reportages, podcasts, réseaux sociaux, vues par drone : je suis à votre disposition pour une première étude personnalisée de votre projet.
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Vous souhaitez communiquer sur vos produits et vos services tout en appuyant l’image de marque de votre enseigne sur les réseaux sociaux ? Vous recherchez des relais médias disposant d’une charte éditoriale et d’un positionnement axés sur l’humain et les savoir-faire, ainsi que sur la mise en avant du patrimoine culturel et naturel de l’Aude ? Dès aujourd’hui, intégrez les Reels Instagram AUDE Actually à votre stratégie média globale.
Premier
contact
Florent Hamel se souvient des cours de dessin de Monsieur Vachin au collège, des têtes de mort qui hantaient ses feuilles. “Je ne faisais que ça”, confie-t-il. Puis il achète ses premières bombes de peinture avec un ami dans un magasin de bricolage. À l’aide de pochoirs, il s’essaye sur les murs de son établissement scolaire, puis il personnalise des vêtements, des mobylettes. Mais c’est au lycée qu’a lieu une première rencontre déterminante.
“Un pion me parle de l’aérographe. Il m’explique que cela permet de peindre de façon plus précise qu’une bombe. Il me donne un vieil aérographe, pour lequel je bricole un compresseur avec une bonbonne d’oxygène d’avion et un groupe de froid. Je finis par récupérer de vieux capots de 2 CV et de 504 dans les vignes pour réaliser mes premières peintures avec de la glycéro. Elles ne m’ont jamais quitté. D’ailleurs, elles font partie de l’exposition, tout comme cet aérographe de fortune que j’avais fabriqué.”
Aude Actually | L'Aude, en vrai
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Spiktri street art universe
Rencontre du troisième type
Depuis ses cinq ans, Florent Hamel a l’habitude de foncer sur ses adversaires pour transformer l’essai lors de ses matchs de rugby. Mais c’est à vingt-quatre ans qu’il apprend à se confronter à lui-même pour donner une âme à ses peintures, en rencontrant un certain Monsieur Besson, galeriste à Béziers. “Je lui ai présenté les visages, publiés notamment dans le magazine Nouvelles Frontières, que je reproduisais sur des châssis de moustiquaires récupérés en déchetterie et sur lesquels j’étendais des draps. Il a reconnu la qualité d’exécution. Mais il m’a aussi dit qu’il fallait y mettre plus de cœur.”
Son nom d’artiste, Spi-K-Tri, naît de cet échange mémorable, sur un triptyque exposé, lui aussi, au SpiKTri Street Art Universe. Il illustre, déjà à l’époque, son approche de la vie, de la femme et des hommes. En outre, ses travaux révèlent ses inspirations les plus viscérales. Le hard rock et le métal, les années 80, la glisse, les bécanes et la science-fiction bien sûr. Mais également la démesure de Salvador Dali, les pin-ups d’Alberto Vargas et les récits cinématographiques d’anticipation de Steven Spielberg.
Spiktri street art universe
Surréalisme
éco-industriel
C’est ainsi que l’intelligence artificielle a défini à Florent Hamel, sur sa requête, le mouvement artistique auquel appartient SpiKTri. Tout ça parce que l’artiste n’avait pas réussi, jusque-là, à le définir par lui-même. Le fait que ce dernier fasse appel à une énième machine pourrait constituer, pour certains, une contradiction majeure au regard des efforts qu’il déploie afin de pointer du doigt l’asservissement de l’être humain. Malgré tout, cela sert finalement l’intrigue de l’exposition. Car ici, ce sont bel et bien les œuvres de Florent Hamel et de sa troupe qui vous scrutent à la loupe, non l’inverse.
Le SpiKTri Street Art Universe figure naturellement parmi les étapes de la route des couleurs le reliant au musée Toulouse Lautrec à Albi, au musée Soulages à Rodez, au musée Picasso à Céret et au théâtre-musée Dali à Figueres. Florent Hamel a déjà prévu de l’enrichir d’une dimension post-apocalyptique inédite. Entre autres, à travers la création de microcosmes végétaux et aquatiques arrosés de pluie du ciel. Ils illustreront la faune et la flore reprenant leurs droits. Histoire de tourner la page d’une industrialisation forcenée, de la surconsommation et de la surinformation. Histoire, aussi, de ne plus les subir, pour être à nouveau intrigué par la beauté de tout un chacun et par celle qui nous entoure.
Aude Actually | L'aude en vrai
Spiktri
Comme dans son rêve
CRÉDITS PHOTOS
- SpiKTri Street Art Universe et portrait de Florent Hamel : @audeactually
À deux pas du SpiKTri Street Art Universe, on vous recommande aussi ces deux expériences qui devraient vous plaire :
Sculpture & design
Denis Augé
Tel est charmé qui croyait charmer
La pierre a ce charme fou auquel nul ne peut être insensible, si tant est qu’on prenne le temps d’y succomber. Dès lors, elle se laisse caresser dans le sens de la lumière, celle venue des confins de la galaxie. Sous les mains de Denis Augé, il arrive même que la pierre s’anime pour communier avec la nature, mais aussi pour confier son plus grand secret à tous ceux qui ont osé concevoir, un jour, qu’elle en avait un.
Artisanat d'art | Lézignan-Corbières
| L'art de fer | Boris Klein
Le métal et le sens
Les flammes de la forge parlent et chantent. Elles jaillissent là où elles sont entendues. Dès lors, elles prennent part à une symphonie que certains artisans passionnés, à l’instar de Boris Klein et de ses maîtres avant lui, n’ont jamais oubliée.
Spiktri
Street art universe | FErrals-les-Corbières
Comme dans son rêve
Florent Hamel est SpiKTri, le créateur de plusieurs mondes coexistant au sein d’un seul et même royaume. Son amour de toujours en est l’Impératrice, veillant au grain lors de ses différentes odyssées. À dos de cheval métallique, il explore le temps des souvenirs et les confins de l’espace intergalactique pour lever le voile sur les plus grands mystères des sciences quantiques. Mais aussi pour interroger notre rapport aux autres, à notre environnement, ainsi que notre conception de l’avenir et ses multiples dimensions.
Dans le village de Ferrals-les-Corbières, une ancienne cave viticole de 14 000 m² est devenue, il y a quelques années, le théâtre de toutes les retrouvailles : avec soi, avec l’inconnu, avec les enseignements du passé et ceux que notre futur ne nous a pas encore dévoilés. Bienvenue dans le SpiKTri Street Art Universe, un lieu où l’on devine dès l’entrée que quelque chose est sur le point d’arriver. Un espace-temps vivant qu’on laisse nous avaler goulûment sans lutter.
Et pour cause, toute tentative d’auto-défense est vaine dès lors que l’on considère l’intention d’Einstein pour ce qu’elle est, et non pour ce que l’on aimerait qu’elle soit. Ici, ce sont les œuvres de Florent Hamel et de sa troupe qui vous scrutent à la loupe, non l’inverse. C’est sur ce point que se joue l’intrigue de l’exposition, ainsi que toute sa force évocatrice. Et ce, que l’on décide de suivre les flèches jusqu’à la dernière salle, ou que l’on choisisse d’entrer dans l’une ou l’autre sans que la logique n’ait son mot à dire.
SpiKTri Street Art Universe
Ici, c’est une vie pour des autres
Celle de Florent Hamel pour celles des visiteurs. Celle du visiteur pour la sienne et celle de sa famille. Celle de tout objet délaissé pour celle d’un autre transformé, dont on n’omettra plus ni l’existence, ni la valeur. “Je suis SpiKTri, et je suis le Doc Spectre, en référence au personnage de ma BD”, explique Florent. “Je suis un ART, un Agent Résurrecteur Transformeur: je récupère des déchets, puis je les transforme en de nouvelles espèces, à l’inverse de notre civilisation qui en détruit tellement.”
Ne vous y trompez pas : chaque mot a un sens. Et chaque sens, de très nombreuses directions, que Florent Hamel a pris le parti de prendre sans en oublier une seule. “Je n’ai pas décidé d’exercer ce métier pour payer les factures. Ce n’est pas un métier, c’est une passion. En fait, j’ai commencé à dessiner pour m’amuser, et j’ai fini par vivre mon rêve de gosse et à le faire vivre aux autres. Beaucoup de gens qui viennent ici me disent, après leur visite, qu’ils ont eu l’impression de se retrouver dans un rêve d’enfant.”
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Je m’appelle Stéphane Sauval. J’ai fait ma vie dans l’audiovisuel français. J’ai créé ROGERS PROD pour réaliser des contenus audiovisuels qui donnent du sens à la communication de votre entreprise, en animant votre offre commerciale de manière créative, pertinente et stratégique. Films, reportages, podcasts, réseaux sociaux, vues par drone : je suis à votre disposition pour une première étude personnalisée.
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Florent Hamel se souvient des cours de dessin de Monsieur Vachin au collège, des têtes de mort qui hantaient ses feuilles. “Je ne faisais que ça”, confie-t-il. Puis il achète ses premières bombes de peinture avec un ami dans un magasin de bricolage. À l’aide de pochoirs, il s’essaye sur les murs de son établissement scolaire, puis il personnalise des vêtements, des mobylettes. Mais c’est au lycée qu’a lieu une première rencontre déterminante.
“Un pion me parle de l’aérographe. Il m’explique que cela permet de peindre de façon plus précise qu’une bombe. Il me donne un vieil aérographe, pour lequel je bricole un compresseur avec une bonbonne d’oxygène d’avion et un groupe de froid. Je finis par récupérer de vieux capots de 2 CV et de 504 dans les vignes pour réaliser mes premières peintures avec de la glycéro. Elles ne m’ont jamais quitté. D’ailleurs, elles font partie de l’exposition, tout comme cet aérographe de fortune que j’avais fabriqué.”
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Depuis ses cinq ans, Florent Hamel a l’habitude de foncer sur ses adversaires pour transformer l’essai lors de ses matchs de rugby. Mais c’est à vingt-quatre ans qu’il apprend à se confronter à lui-même pour donner une âme à ses peintures, en rencontrant un certain Monsieur Besson, galeriste à Béziers. “Je lui ai présenté les visages, publiés notamment dans le magazine Nouvelles Frontières, que je reproduisais sur des châssis de moustiquaires récupérés en déchetterie et sur lesquels j’étendais des draps. Il a reconnu la qualité d’exécution. Mais il m’a aussi dit qu’il fallait y mettre plus de cœur.”
Son nom d’artiste, Spi-K-Tri, naît de cet échange mémorable, sur un triptyque exposé, lui aussi, au SpiKTri Street Art Universe. Il illustre, déjà à l’époque, son approche de la vie, de la femme et des hommes. En outre, ses travaux révèlent ses inspirations les plus viscérales. Le hard rock et le métal, les années 80, la glisse, les bécanes et la science-fiction bien sûr. Mais également la démesure de Salvador Dali, les pin-ups d’Alberto Vargas et les récits cinématographiques d’anticipation de Steven Spielberg.
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Surréalisme
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C’est ainsi que l’intelligence artificielle a défini à Florent Hamel, sur sa requête, le mouvement artistique auquel appartient SpiKTri. Tout ça parce que l’artiste n’avait pas réussi, jusque-là, à le définir par lui-même. Le fait que ce dernier fasse appel à une énième machine pourrait constituer, pour certains, une contradiction majeure au regard des efforts qu’il déploie afin de pointer du doigt l’asservissement de l’être humain. Malgré tout, cela sert finalement l’intrigue de l’exposition. Car ici, ce sont bel et bien les œuvres de Florent Hamel et de sa troupe qui vous scrutent à la loupe, non l’inverse.
Le SpiKTri Street Art Universe figure naturellement parmi les étapes de la route des couleurs le reliant au musée Toulouse Lautrec à Albi, au musée Soulages à Rodez, au musée Picasso à Céret et au théâtre-musée Dali à Figueres. Florent Hamel a déjà prévu de l’enrichir d’une dimension post-apocalyptique inédite. Entre autres, à travers la création de microcosmes végétaux et aquatiques arrosés de pluie du ciel. Ils illustreront la faune et la flore reprenant leurs droits. Histoire de tourner la page d’une industrialisation forcenée, de la surconsommation et de la surinformation. Histoire, aussi, de ne plus les subir, pour être à nouveau intrigué par la beauté de tout un chacun et par celle qui nous entoure.
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Denis Augé
Tel est charmé qui croyait charmer
La pierre a ce charme fou auquel nul ne peut être insensible, si tant est qu’on prenne le temps d’y succomber. Dès lors, elle se laisse caresser dans le sens de la lumière. Sous les mains de Denis Augé, il arrive même que la pierre s’anime pour confier son plus grand secret à tous ceux qui ont osé concevoir, un jour, qu’elle en avait un.
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Le métal et le sens
Les flammes de la forge parlent et chantent. Elles jaillissent là où elles sont entendues. Dès lors, elles prennent part à une symphonie que certains artisans passionnés, à l’instar de Boris Klein et de ses maîtres avant lui, n’ont jamais oubliée. Sur la scène ardente de ce théâtre métallique, elles osent même esquisser le pas d’une danse extatique.
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Florent Hamel est SpiKTri, le créateur de plusieurs mondes coexistant au sein d’un seul et même royaume. À dos de cheval métallique, il explore le temps des souvenirs et les confins de l’espace intergalactique pour lever le voile sur les plus grands mystères des sciences quantiques. Mais aussi pour interroger notre rapport aux autres, à notre environnement, ainsi que notre conception de l’avenir et ses multiples dimensions.
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Florent Hamel est SpiKTri, le créateur de plusieurs mondes coexistant au sein d’un seul et même royaume. Son amour de toujours en est l’Impératrice, veillant au grain lors de ses différentes odyssées. À dos de cheval métallique, il explore le temps des souvenirs et les confins de l’espace intergalactique pour lever le voile sur les plus grands mystères des sciences quantiques. Mais aussi pour interroger notre rapport aux autres, à notre environnement, ainsi que notre conception de l’avenir et ses multiples dimensions.
Dans le village de Ferrals-les-Corbières, une ancienne cave viticole de 14 000 m² est devenue, il y a quelques années, le théâtre de toutes les retrouvailles : avec soi, avec l’inconnu, avec les enseignements du passé et ceux que notre futur ne nous a pas encore dévoilés. Bienvenue dans le SpiKTri Street Art Universe, un lieu où l’on devine dès l’entrée que quelque chose est sur le point d’arriver. Un espace-temps vivant qu’on laisse nous avaler goulûment sans lutter.
Et pour cause, toute tentative d’auto-défense est vaine dès lors que l’on considère l’intention d’Einstein pour ce qu’elle est, et non pour ce que l’on aimerait qu’elle soit. Ici, ce sont les œuvres de Florent Hamel et de sa troupe qui vous scrutent à la loupe, non l’inverse. C’est sur ce point que se joue l’intrigue de l’exposition, ainsi que toute sa force évocatrice. Et ce, que l’on décide de suivre les flèches jusqu’à la dernière salle, ou que l’on choisisse d’entrer dans l’une ou l’autre sans que la logique n’ait son mot à dire.
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Ici, c’est une vie pour des autres
Celle de Florent Hamel pour celles des visiteurs. Celle du visiteur pour la sienne et celle de sa famille. Celle de tout objet délaissé pour celle d’un autre transformé, dont on n’omettra plus ni l’existence, ni la valeur. “Je suis SpiKTri, et je suis le Doc Spectre, en référence au personnage de ma BD”, explique Florent. “Je suis un ART, un Agent Résurrecteur Transformeur: je récupère des déchets, puis je les transforme en de nouvelles espèces, à l’inverse de notre civilisation qui en détruit tellement.”
Ne vous y trompez pas : chaque mot a un sens. Et chaque sens, de très nombreuses directions, que Florent Hamel a pris le parti de prendre sans en oublier une seule. “Je n’ai pas décidé d’exercer ce métier pour payer les factures. Ce n’est pas un métier, c’est une passion. En fait, j’ai commencé à dessiner pour m’amuser, et j’ai fini par vivre mon rêve de gosse et à le faire vivre aux autres. Beaucoup de gens qui viennent ici me disent, après leur visite, qu’ils ont eu l’impression de se retrouver dans un rêve d’enfant.”
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Je m’appelle Stéphane Sauval. J’ai fait ma vie dans l’audiovisuel français. J’ai créé ROGERS PROD pour réaliser des contenus audiovisuels qui donnent du sens à la communication de votre entreprise, en animant votre offre commerciale de manière créative, pertinente et stratégique. Films, reportages, podcasts, réseaux sociaux, vues par drone : je suis à votre disposition pour une première étude personnalisée.
Premier contact
Florent Hamel se souvient des cours de dessin de Monsieur Vachin au collège, des têtes de mort qui hantaient ses feuilles. “Je ne faisais que ça”, confie-t-il. Puis il achète ses premières bombes de peinture avec un ami dans un magasin de bricolage. À l’aide de pochoirs, il s’essaye sur les murs de son établissement scolaire, puis il personnalise des vêtements, des mobylettes. Mais c’est au lycée qu’a lieu une première rencontre déterminante.
“Un pion me parle de l’aérographe. Il m’explique que cela permet de peindre de façon plus précise qu’une bombe. Il me donne un vieil aérographe, pour lequel je bricole un compresseur avec une bonbonne d’oxygène d’avion et un groupe de froid. Je finis par récupérer de vieux capots de 2 CV et de 504 dans les vignes pour réaliser mes premières peintures avec de la glycéro. Elles ne m’ont jamais quitté. D’ailleurs, elles font partie de l’exposition, tout comme cet aérographe de fortune que j’avais fabriqué.”
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Rencontre du troisième type
Depuis ses cinq ans, Florent Hamel a l’habitude de foncer sur ses adversaires pour transformer l’essai lors de ses matchs de rugby. Mais c’est à vingt-quatre ans qu’il apprend à se confronter à lui-même pour donner une âme à ses peintures, en rencontrant un certain Monsieur Besson, galeriste à Béziers. “Je lui ai présenté les visages, publiés notamment dans le magazine Nouvelles Frontières, que je reproduisais sur des châssis de moustiquaires récupérés en déchetterie et sur lesquels j’étendais des draps. Il a reconnu la qualité d’exécution. Mais il m’a aussi dit qu’il fallait y mettre plus de cœur.”
Son nom d’artiste, Spi-K-Tri, naît de cet échange mémorable, sur un triptyque exposé, lui aussi, au SpiKTri Street Art Universe. Il illustre, déjà à l’époque, son approche de la vie, de la femme et des hommes. En outre, ses travaux révèlent ses inspirations les plus viscérales. Le hard rock et le métal, les années 80, la glisse, les bécanes et la science-fiction bien sûr. Mais également la démesure de Salvador Dali, les pin-ups d’Alberto Vargas et les récits cinématographiques d’anticipation de Steven Spielberg.
Surréalisme éco-industriel
C’est ainsi que l’intelligence artificielle a défini à Florent Hamel, sur sa requête, le mouvement artistique auquel appartient SpiKTri. Tout ça parce que l’artiste n’avait pas réussi, jusque-là, à le définir par lui-même. Le fait que ce dernier fasse appel à une énième machine pourrait constituer, pour certains, une contradiction majeure au regard des efforts qu’il déploie afin de pointer du doigt l’asservissement de l’être humain. Malgré tout, cela sert finalement l’intrigue de l’exposition. Car ici, ce sont bel et bien les œuvres de Florent Hamel et de sa troupe qui vous scrutent à la loupe, non l’inverse.
Le SpiKTri Street Art Universe figure naturellement parmi les étapes de la route des couleurs le reliant au musée Toulouse Lautrec à Albi, au musée Soulages à Rodez, au musée Picasso à Céret et au théâtre-musée Dali à Figueres. Florent Hamel a déjà prévu de l’enrichir d’une dimension post-apocalyptique inédite. Entre autres, à travers la création de microcosmes végétaux et aquatiques arrosés de pluie du ciel. Ils illustreront la faune et la flore reprenant leurs droits. Histoire de tourner la page d’une industrialisation forcenée, de la surconsommation et de la surinformation. Histoire, aussi, de ne plus les subir, pour être à nouveau intrigué par la beauté de tout un chacun et par celle qui nous entoure.
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La pierre a ce charme fou auquel nul ne peut être insensible, si tant est qu’on prenne le temps d’y succomber. Dès lors, elle se laisse caresser dans le sens de la lumière, celle venue des confins de la galaxie. Sous les mains de Denis Augé, il arrive même que la pierre s’anime pour communier avec la nature, mais aussi pour confier son plus grand secret à tous ceux qui ont osé concevoir, un jour, qu’elle en avait un.
Lézignan-Corbières
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Le métal et le sens
Les flammes de la forge parlent et chantent. Elles jaillissent là où elles sont entendues. Dès lors, elles prennent part à une symphonie que certains artisans passionnés, à l’instar de Boris Klein et de ses maîtres avant lui, n’ont jamais oubliée. Sur la scène ardente de ce théâtre métallique, elles osent même esquisser le pas d’une danse extatique. Le marteau-pilon bat la mesure, le fer et l’acier rougeoient. Des cendres à l’enclume, leur sort est déjà scellé.
