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Vincenzo Galati : la peinture cuisine l’âme

Il y a des histoires que la vie nous raconte de but en blanc, comme si nous ne pouvions pas leur échapper. Et il y a ces récits où s’entremêlent l’aventure, l’audace, la volonté de croire qu’un meilleur avenir nous attend, que l’on finit, un jour, par embrasser. Si certains sont tentés de les opposer, Vincenzo Galati a préféré les réconcilier. Ainsi, l’histoire de sa vie sert le récit de sa quête, au carrefour des sens et du goût des autres.

Film : 5 minutes | Temps de lecture : 5 minutes

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À Narbonne, au bord du canal de la Robine, l’atelier galerie de Vincenzo Galati accueille le visiteur avant même le maître des lieux. Sur ses murs, des toiles qui éveillent déjà sa curiosité de loin, depuis le quai Dillon. Des couleurs, des jeux graphiques, des contrastes et une atmosphère, qui l’invitent à s’arrêter pour voir et se faufiler dans un tableau, avant de détourner le regard puis se retrouver dans un nouveau décor, ou ailleurs.

Au milieu de cette exposition, l’enchantement opère sans crier gare, si tant est qu’on ne considère pas la gourmandise tel un péché, ou la liberté comme ce qu’elle n’a, en réalité, jamais été. Dans cet espace, ces deux amies se donnent le change en toute sincérité, celle qui fait, ici dans l’Aude, “que l’on peut tout autant s’ignorer que se parler pour de vrai lorsqu’on décide de le faire”. Celle qui anime aussi ce “sacré plaisir” d’y revenir quand on s’en éloigne un peu.

Vincenzo Galati

L’union fait la force de l’art

Vincenzo Galati arrive dans l’Aude avec ses parents et ses frères en 1983. Il a alors 21 ans. Narbonne, première fille de Rome, lui permet d’imaginer ses origines italiennes sans être né là-bas. Et d’une certaine manière, de se rapprocher d’un pays à la fois concret et lointain, tout en se sentant si bien ici.” La famille pose ses valises à Gruissan. Elle y ouvre un premier restaurant. En cuisine, Vincenzo use de ses talents de pâtissier avec sa mère et sa brigade, pendant que son père et ses frères assurent le service en salle.

“J’ai commencé la pâtisserie à 14 ans”, se souvient-il. “J’avais été sensibilisé à ce métier lors d’une journée découverte au collège, organisée avec la Chambre des métiers d’Alsace de Colmar, ma ville natale. J’admirais les pièces montées comme s’il s’agissait de sculptures. Le dessin des pièces, leur confection, leur décoration au cornet : à mes yeux, ce métier était déjà de l’art ! C’est à ce moment-là que j’ai décidé que c’est ce que je ferai.”

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Par eux, par lui, et pour tout le monde

Le succès de ce premier restaurant permet à la famille d’inaugurer d’autres adresses, devenant à leur tour des lieux appréciés par les amateurs de gueuleton et de convivialité. “J’étais pâtissier avant tout. Cela m’a encouragé à embaucher des cuisiniers avec lesquels il était possible d’adapter la cuisine qu’ils connaissaient à celle que j’avais envie de créer. On associait nos savoirs respectifs pour travailler de vrais produits et mijoter des plats plus justes à mes yeux.”

Cette approche initie, bien avant l’heure, une intelligence collective que Vincenzo Galati va appliquer avec le même soin à ces nouvelles ambitions. Dès 1999, il éprouve le besoin irrépressible de peindre car la cuisine ne lui suffit plus. Pourquoi la peinture ? Lui-même ne se l’explique pas. L’urgence pour moi, c’était de poser de la peinture. Jouer avec, voir ce que cela pourrait donner. C’est seulement après que j’ai commencé à me dire qu’il fallait aller un peu plus loin, en travaillant comme si j’étais en cuisine, et en trouvant notamment de nouvelles techniques.”

Se plaire à créer

Huiles, acryliques, encres, glycéros, bitume : guidé par ses émotions et par son regard unique sur ce qui l’entoure, Vincenzo Galati “bidouille” puis crée ses premières toiles. Il commence à en exposer certaines huit ans après le début de sa nouvelle aventure. Plus qu’un exutoire ou un sacerdoce, la peinture devient pour lui “une ouverture sur l’extérieur, pour retrouver le chemin de la parole, explique-t-il. “Selon moi, n’est peintre que celui qui montre son travail et qui arrive à en parler parce qu’il y a quelque chose à dire.”

“J’étais tout à fait ignorant”, se rappelle-t-il. “En effet, je ne disposais d’aucune culture artistique, et je ne savais pas ce que les autres peintres avaient créé. Je n’avais jamais fait d’Histoire de l’art. Mais je trouvais tout génial.” Plus que de chercher à les pallier, il transforme ces réalités. Par exemple, en explorant, de nouveau et à sa sauce, le maigre sur gras. En peignant les bords de ses toiles pour qu’ils soient aussi parfaits que ceux de ses assiettes, “parce qu’il le faut, même si les beaux-arts ne nous y obligent pas.” Ou bien encore, en expérimentant la liberté d’oser, de faire, de transgresser les codes, “parce que je ne les connaissais pas.”

La liberté, aussi, de faire des erreurs

Quitte à faire de belles trouvailles. “J’aime voir plus loin et me servir de toutes mes erreurs pour m’améliorer”, confie Vincenzo.

“Je suis un fan de l’histoire des sœurs Tatin, dans laquelle la tarte portant leur nom est le fruit d’un raté qui aurait bien tourné. Tout ça parce qu’elles étaient prises par le temps lors de sa préparation. Je crois que le droit à l’erreur est l’une des meilleures choses qui soient pour avancer.”

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Vincenzo Galati

Peindre pour tout vivre

Après vingt-cinq ans passés à Gruissan, Vincenzo Galati s’est installé à Narbonne il y a quinze ans.

Si l’outrenoir de Pierre Soulages, le lâcher-prise et le mouvement de Georges Mathieu, ainsi que les flous lumineux de Joseph Mallord William Turner, l’ont toujours profondément inspiré, son parcours artistique se caractérise également par ses rencontres et ces “petits instants précieux”, lui ayant permis, “à chaque fois que j’avais un doute, de revenir sur les bons rails.” En retour, il a donné tout ce qu’il sait. “Ce n’est sans doute pas grand chose. Mais je leur partage tout.”

Vibrantes, démentielles, investies, essentielles, les toiles de Vincenzo Galati traversent désormais les frontières et les océans d’un monde où le Tartufo renvoie tout autant au dessert phare de Tropea, en Calabre, qu’aux Fourberies de Scapin. Un monde, où ses carrés s’échappent du tableau, pour devenir une sculpture de cubes de huit mètres de haut accueillant les nouveaux résidents d’un programme immobilier de standing à Narbonne.

Notre monde, où les gratte-ciels de sa ville imaginaire dystopique Coltello tutoient le souvenir immuable, presque chimérique, d’une toile déjà peinte qui ne pourra l’être à nouveau. Parce qu’il pense, déjà, à celle qu’il réalisera après.

Parce qu’il oublie, sciemment, celle de sa vie, en espérant qu’il ne la réalisera jamais.

Vincenzo Galati : la peinture cuisine l’âme

AUDE Actually | Magazine

Visitez l’atelier galerie de Vincenzo Galati situé au 2, Quai Dillon à Narbonne, ainsi que son site officiel. Laissez-vous inspirer par les toiles exposées, ou passez commande d’une toile en particulier. Retrouvez également sur sa page Facebook ses dernières actualités et ses prochains événements.

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Il y a des histoires que la vie nous raconte de but en blanc, comme si nous ne pouvions pas leur échapper. Et il y a ces récits où s’entremêlent l’aventure, l’audace, la volonté de croire qu’un meilleur avenir nous attend, que l’on finit, un jour, par embrasser. Si certains sont tentés de les opposer, Vincenzo Galati a préféré les réconcilier. Ainsi, l’histoire de sa vie sert le récit de sa quête, au carrefour des sens et du goût des autres.

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À Narbonne, au bord du canal de la Robine, l’atelier galerie de Vincenzo Galati accueille le visiteur avant même le maître des lieux. Sur ses murs, des toiles qui éveillent déjà sa curiosité de loin, depuis le quai Dillon. Des couleurs, des jeux graphiques, des contrastes et une atmosphère, qui l’invitent à s’arrêter pour voir et se faufiler dans un tableau, avant de détourner le regard puis se retrouver dans un nouveau décor, ou ailleurs.

Au milieu de cette exposition, l’enchantement opère sans crier gare, si tant est qu’on ne considère pas la gourmandise tel un péché, ou la liberté comme ce qu’elle n’a, en réalité, jamais été. Dans cet espace, ces deux amies se donnent le change en toute sincérité, celle qui fait, ici dans l’Aude, “que l’on peut tout autant s’ignorer que se parler pour de vrai lorsqu’on décide de le faire”. Celle qui anime aussi ce “sacré plaisir” d’y revenir quand on s’en éloigne un peu.

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L’union fait la force de l’art

Vincenzo Galati arrive dans l’Aude avec ses parents et ses frères en 1983. Il a alors 21 ans. Narbonne, première fille de Rome, lui permet d’imaginer ses origines italiennes sans être né là-bas. Et d’une certaine manière, de se rapprocher d’un pays à la fois concret et lointain, tout en se sentant si bien ici.”

La famille pose ses valises à Gruissan. Elle y ouvre un premier restaurant. En cuisine, Vincenzo use de ses talents de pâtissier avec sa mère et sa brigade, pendant que son père et ses frères assurent le service en salle.

“J’ai commencé la pâtisserie à 14 ans”, se souvient-il. “J’avais été sensibilisé à ce métier lors d’une journée découverte au collège, organisée avec la Chambre des métiers d’Alsace de Colmar, ma ville natale. J’admirais les pièces montées comme s’il s’agissait de sculptures. Le dessin des pièces, leur confection, leur décoration au cornet : à mes yeux, ce métier était déjà de l’art ! C’est à ce moment-là que j’ai décidé que c’est ce que je ferai.”

Par eux, par lui, et pour tout le monde

Le succès de ce premier restaurant permet à la famille d’inaugurer d’autres adresses, devenant à leur tour des lieux appréciés par les amateurs de gueuleton et de convivialité. “J’étais pâtissier avant tout. Cela m’a encouragé à embaucher des cuisiniers avec lesquels il était possible d’adapter la cuisine qu’ils connaissaient à celle que j’avais envie de créer. On associait nos savoirs respectifs pour travailler de vrais produits et mijoter des plats plus justes à mes yeux.”

Cette approche initie, bien avant l’heure, une intelligence collective que Vincenzo Galati va appliquer avec le même soin à ces nouvelles ambitions. Dès 1999, il éprouve le besoin irrépressible de peindre car la cuisine ne lui suffit plus. Pourquoi la peinture ? Lui-même ne se l’explique pas. L’urgence pour moi, c’était de poser de la peinture. Jouer avec, voir ce que cela pourrait donner. C’est seulement après que j’ai commencé à me dire qu’il fallait aller un peu plus loin, en travaillant comme si j’étais en cuisine, et en trouvant notamment de nouvelles techniques.”

Se plaire à créer

Huiles, acryliques, encres, glycéros, bitume : guidé par ses émotions et par son regard unique sur ce qui l’entoure, Vincenzo Galati “bidouille” puis crée ses premières toiles. Il commence à en exposer certaines huit ans après le début de sa nouvelle aventure. Plus qu’un exutoire ou un sacerdoce, la peinture devient pour lui “une ouverture sur l’extérieur, pour retrouver le chemin de la parole, explique-t-il. “Selon moi, n’est peintre que celui qui montre son travail et qui arrive à en parler parce qu’il y a quelque chose à dire.”

“J’étais tout à fait ignorant”, se rappelle-t-il. “En effet, je ne disposais d’aucune culture artistique, et je ne savais pas ce que les autres peintres avaient créé. Je n’avais jamais fait d’Histoire de l’art. Mais je trouvais tout génial.” Plus que de chercher à les pallier, il transforme ces réalités. Par exemple, en explorant, de nouveau et à sa sauce, le maigre sur gras. En peignant les bords de ses toiles pour qu’ils soient aussi parfaits que ceux de ses assiettes, “parce qu’il le faut, même si les beaux-arts ne nous y obligent pas.” Ou bien encore, en expérimentant la liberté d’oser, de faire, de transgresser les codes, “parce que je ne les connaissais pas.”

La liberté, aussi, de faire des erreurs

Quitte à faire de belles trouvailles. “J’aime voir plus loin et me servir de toutes mes erreurs pour m’améliorer”, confie Vincenzo. “Je suis un fan de l’histoire des sœurs Tatin, dans laquelle la tarte portant leur nom est le fruit d’un raté qui aurait bien tourné. Tout ça parce qu’elles étaient prises par le temps lors de sa préparation. Je crois que le droit à l’erreur est l’une des meilleures choses qui soient pour avancer.”

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Peindre pour tout vivre

Après vingt-cinq ans passés à Gruissan, Vincenzo Galati s’est installé à Narbonne il y a quinze ans. Si l’outrenoir de Pierre Soulages, le lâcher-prise et le mouvement de Georges Mathieu, ainsi que les flous lumineux de Joseph Mallord William Turner, l’ont toujours profondément inspiré, son parcours artistique se caractérise également par ses rencontres et ces “petits instants précieux”, lui ayant permis, “à chaque fois que j’avais un doute, de revenir sur les bons rails.” En retour, il a donné tout ce qu’il sait. “Ce n’est sans doute pas grand chose. Mais je leur partage tout.”

Vibrantes, démentielles, investies, essentielles, les toiles de Vincenzo Galati traversent désormais les frontières et les océans d’un monde où le Tartufo renvoie tout autant au dessert phare de Tropea, en Calabre, qu’aux Fourberies de Scapin. Un monde, où ses carrés s’échappent du tableau, pour devenir une sculpture de cubes de huit mètres de haut accueillant les nouveaux résidents d’un programme immobilier de standing à Narbonne. Notre monde, où les gratte-ciels de sa ville imaginaire dystopique Coltello tutoient le souvenir immuable, presque chimérique, d’une toile déjà peinte qui ne pourra l’être à nouveau. Parce qu’il pense, déjà, à celle qu’il réalisera après. Parce qu’il oublie, sciemment, celle de sa vie, en espérant qu’il ne la réalisera jamais.

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Il y a des histoires que la vie nous raconte de but en blanc, comme si nous ne pouvions pas leur échapper. Et il y a ces récits où s’entremêlent l’aventure, l’audace, la volonté de croire qu’un meilleur avenir nous attend, que l’on finit, un jour, par embrasser. Si certains sont tentés de les opposer, Vincenzo Galati a préféré les réconcilier. Ainsi, l’histoire de sa vie sert le récit de sa quête, au carrefour des sens et du goût des autres.

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Au milieu de cette exposition, l’enchantement opère sans crier gare, si tant est qu’on ne considère pas la gourmandise tel un péché, ou la liberté comme ce qu’elle n’a, en réalité, jamais été. Dans cet espace, ces deux amies se donnent le change en toute sincérité, celle qui fait, ici dans l’Aude, “que l’on peut tout autant s’ignorer que se parler pour de vrai lorsqu’on décide de le faire”. Celle qui anime aussi ce “sacré plaisir” d’y revenir quand on s’en éloigne un peu.

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